Après la musique, le cinéma a une nouvelle façon d’avoir accès aux images : l’abonnement, à domicile et en nomade.
Après la distribution sur des chaînes , en salle, téléphones et tablettes, certains des films sont directemen diffusés sur ces chaînes, puis sur des plateformes.
Puis, des séries, qui existaient à la télévision sous le nom de « feuilletons ».
Certaines sont devenues cultes : Seinfeld,The Wired, Friends, Peaky Blinders, Six feet under, Fauda, la famille Schtizel, …
Les plateformes vont plus loin : elles proposent à leurs abonnés des programmes sur mesure,en tenant compte de leurs préférences, déduites des programmes vus precedement .
Bientôt, avec l’intelligence artificielle, on ira plus loin : on proposera au spectateur , sous réserve des droits, les films qu’il aime avec vos acteurs : voir Humphrey Bogart dans les Aventuriers de l’Arche Perdue ? Marylin Monroe dans le rôle de Sissi ? Coluche dans celui de César ( de Pagnol) ?
Puis, on veillera rétrospectivement à l’équilibre des genres et des origines :
"La Grande Illusion" avec des personnages féminins et avec des acteurs de couleur ?
Puis, on va proposer de participer à l’écriture d’un film ou d’une série, faits que pour lui, avec les acteurs, le scénariste, le musicien, le metteur en scène de son choix, vivant ou mort, réel ou fictif.
Il faudra fournir plein de spécifications à une intelligence artificielle.
Chacun aura ses propres films.
Avec, (ou sans) limite de la violence et de la perversion …
Et on mêlera avec les jeux vidéo et les univers virtuels… Chacun sera un créateur et vivra la vie des personnages de son choix.
On aura perdu la salle de cinema, & aussi un grand sujet de conversation, sur les films ou les séries disponibles pour tous.
C’est aussi la fin annoncée des médias tout puissants, qui font et defont t les présidents, et qui vont d’être balayés par les réseaux sociaux, les intelligences artificielles, et tout ce que les dictateurs, mais aussi les faux démocrates, aux Etats-Unis, en Italie, en Pologne, en Turquie , commencent à utiliser d’une façon de plus en plus massive .
Sans que nul, ni dans cette série, ni dans le monde réel, ne se préoccupe vraiment sérieusement des enjeux réels du long terme : la justice sociale, le climat, la violence, l’artificialisation du monde, dont ils sont les acteurs.
Pour que notre succession ne se réduise pas à une faillite.
Soyons vigilants
sources : B.F. , Jacques Attali
photo : D.R.
